Cette semaine, j’ai eu de bonnes discussions sur la citoyenneté numérique avec mes élèves de 7e, 8e et 9e année. Que de changements entre septembre dernier et cette année! Les outils technologiques font maintenant partie de la vie scolaire de nos élèves. L’effet de “défendu” et de nouveauté est maintenant passé.
Par contre, il y a encore une différence de maturité et de perception entre certains élèves. Par exemple, nous avons discuté si les parents devraient oui ou non avoir accès aux mots de passe des jeunes. Tous étaient unanimes en 9e année: oui nos parents ont déjà accès et ils considèrent que cela est normal. Les parents ne veulent pas épier ce que l’on fait mais ils veulent s’assurer que ce que nous faisons est correct, que nous faisons de bons choix. Par contre, certains des élèves de 7e s’y opposent complètement! “Nous avons droit à notre vie privée”.
Les élèves de 9e année trouvent acceptable que tous les outils technologiques se trouvent dans un lieu commun à partir d’une certaine heure le soir. C’est une pratique qui est très répandue dans les familles de ce groupe. Ils ne le perçoivent pas comme un contrôle de la part des parents mais plutôt comme une façon de les aider à acquérir de saines habitudes de vie. Après tout, il faut dormir…Encore un fois, les 7e et 8e année justifient le fait qu’ils doivent être en possession de leurs appareils en tout temps car ils ont parfois des devoir à compléter ou leurs appareils peuvent servir de cadran le matin…
La maturité des élèves joue un rôle important face à leur façon de voir l’utilisation des technologies. Par contre, ce n’est pas en interdisant ou en réduisant considérablement l’utilisation des technologies que nous allons aider nos plus jeunes ou ceux qui ont des comportements à risques. Il doit s’établir un climat de confiance entre adultes et jeunes. Cela rejoint un peu l’article “Politique d’utilisation des TIC : faire confiance et prôner la transparence”où ils expliquent que nous devons amener nos jeunes vers une utilisation responsable et non leur dresser une liste de points commençant par: tu ne dois pas,…
Ce fut le cas au départ dans l’élaboration des politiques d’utilisation mais de plus en plus, nous adoptons un ton positif. Être positif amènera les élèves à adopter de bonnes habitudes en développant davantage leur jugement et évitera que ces derniers cherchent comment contourner les règles imposées!